ARGENTINE - CHILI

Réponses aux questions les plus courantes

Date des voyages :

Coût de la vie constaté en 2003 et 2007 : divisez nos prix par 2 et même plutôt par 3 et vous aurez les prix argentins. Pour faire simple 1 peso = 2F (c'est plus facile qu'avec l'€uro). Pour une course de taxi dans Buenos Aires comptez 3 à 5 pesos. Au delà il faudra vous poser des questions. Au Chili les prix sont un peu inférieurs aux nôtres dans les 2 parties de Chili que nous avons traversées.

Sécurité : la sécurité a évolué favorablement entre 2003 et 2007. Pour preuve les hôtels ne notent plus l'identité des chauffeurs de taxi qu'ils appellent. Nous n'avons eu aucun problème, nous n'avons jamais été menacés ou importunés. Pour être tranquilles nous avons laissés, comme nous le faisons partout, nos papiers à l'hotel pendant que nous visitions Buenos Aires. Nous circulions avec des copies de nos papiers portant tous les numéros utiles ainsi que l'argent nécessaire pour la journée.

Climat : chaud à Buenos Aires mais très supportable.

En Patagonie le vent est omniprésent. A cette latitude la Patagonie et la Terre de Feu sont les seules terres émergées. Les vents qui soufflent d'Ouest en Est buttent sur la cordillère des Andes et déversent toute leur humidité sur le versant chilien qui est très vert. Déchargés de leur humidité ils soufflent ensuite sur l'Argentine dont le climat est sec.

Nous avons rencontré plusieurs fois des vents forts : quand on roule face au vent il nous est arrivé de ne pas pouvoir dépasser 80km/h. En Patagonie et en Terre de Feu penser à se garer pour la nuit derrière un rideau d'arbre, à défaut le véhicule risque d'être secoués toute la nuit.

Les températures sont été acceptables globalement, même au sud. Mais attention 10km/h de vent nous font paraître l'air plus froid d'un degré. Quand il souffle à 80km/h c'est déjà plus gênant.

Enfin nous avons rencontré la neige au passage de la cordillère avant Ushuaia.

Le réseau routier : notre trajet comprend 2/3 de pistes. La partie de la RN3 que nous avons empruntée est goudronnée mais la RN40 qui longe la Cordillère est pour l'essentiel une piste. La qualité de la piste peut varier considérablement, le seul point difficile que nous ayons rencontré se trouve entre Rio Mayo et la frontière chilienne. Notez que le voyage s'est effectué dans l'ensemble, par temps sec. La camina austral comporte quelques tronçons que nous avons du monter en première.

Les plans de ville ou de village sont souvent géométriques. Ils comportent quelques particularités : la sortie n'est pas toujours évidente à trouver parce qu'elle n'est pas forcément en continuité de la route par laquelle vous êtes entrés, les directions ne sont pas toujours indiquées à l'embranchement mais à quelques km de la sortie un panneau vous confirme que vous êtes sur la bonne route, on y va parfois un peu à la boussole ce qui ne pose pas de grands problèmes, le réseau routier étant très peu dense.

Pensez à toujours faire le plein, particulièrement sur la RN40 au sud de Périto Moreno que nous vous conseillons de quitter avec le réservoir rempli à ras bord.

Ces contrées étant peu fréquentées tout le monde vous aidera en cas de problème.

Les campings : en Patagonie, ils sont souvent sommaires mais correctement tenus dans l'ensemble. Ne vous attendez pas trop à trouver l'électricité ou l'eau sur votre emplacement. Prévoir 10$ AR par nuit. Nous avons souvent dormi hors des camps, sans que l'on nous dise quoi que ce soit mais nous étions au tout début de la saison avec une fréquentation symbolique. Quant à la vidange de vos toilettes vous devrez la faire au bord de la piste, ça engraisse la pampa. Les campings du nord sont souvent très rustiques et franchement pas sympathiques, voire dégueulasses comme le camping municipal de Humahuaca (désolé mais c'est le terme approprié).

Le motorhome : en 2003 nous l'avons loué chez Gaibu, de toute façon nous n'avions pas trouvé d'autres loueurs. Excellent accueil à l'aéroport de Trelew où on est venu nous le livrer. Un accueil familial, nous avons été accompagnés jusqu'au premier supermarché en passant par la pompe à essence. Et un bisou, un seul à l'argentine, pour se quitter. Le véhicule était neuf. Nous l'avons abandonné à Ushuaia. Sur le plan confort il y a le chauffage (nécessaire au sud), des toilettes. Attention ne pensez pas être dans un motorhome américain, la place est vraiment comptée. En 2007 nous avons trouvé un 4x4x avecc cellule chez Rutasur ; la cabine de conception maison comportait des erreurs de conception mais c'était leur premier véhicule de ce type.

Nourriture : assez proche de la nôtre à Buenos Aires et dans le sud.. En fait un mélange des cuisines européennes. La viande est très tendre, on vous proposera de la parilla (viande au barbecue). En Terre de Feu mangez de la centolla (king crabe), c'est succulent et vraiment pas cher. Au nord, en terres indiennes, la viande est franchement coriace, on ne se croirait pas en Argentine.

Argent : une situation très contrastée entre le nord et le sud et entre 2003 et 2007. La carte Visa est acceptée presque partout à Buenos Aires et dans le sud et nous avons pu payer l'essence avec notre carte à peu près partout. Dans le nord il en va tout autrement et il faut souvent payer en liquide. Alors qu'en 2003 nous pouvions retirer de grosses sommes il nous a été impossible de retirer plus de 350 pesos par transaction en 2007. Mais on peut en retirer plusieurs fois de suite! Des distributeurs de billets dans les grandes villes. Le coût de la vie est tel que l'argent liquide retiré pour la première semaine nous a servi à payer nos dépenses pendant 3 semaines.

Compagnies aériennes : le premier AR a eu lieu sur Aerolineas Argentinas. Il est surprenant de constater que des passagers entrent dans l'avion avec des colis hors normes que l'on retrouve entassés à l'arrière. Les prestations sur le vol transatlantique ont été correctes. Par contre les vols intérieurs subissent des retards quasi systématiques voire des annulations. Le second AR transatlantique a été fait sur Ibéria qui nous a surclassés en affaires à l'aller. Bonnes prestations.

Combien de kilomètres avons nous parcourus : 5300 kilomètres et 2500 au second voyage.

Passage de la frontière Argentine-Chili ou l'inverse. Un papier "notarié" est exigé. Demandez à votre loueur de le faire établir à l'avance et de vous le remettre à la remise du véhicule. Il est payant. Les douanes porteront les dates de votre passage. Attention aux contôles sanitaires : il est interdit d'apporter de la nourriture fraiche au Chili lorsqu'on vient d'Argentine alors ne faites pas de stock avant le passage au Chili, tout irait à l'incinérateur ou parfois au douanier (douane de San Pedro de Atacama).

 

 

 

 

 

 

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